Installés sur notre île depuis sept mois, nous sommes heureux de partir à la découverte de nouvelles contrées, plus spacieuses et plus fraîches ! Destination le Kenya... A deux heures de vol, ce pays nous offre ses vastes plaines, ses hauts plateaux, sa faune et sa flore si magiques quand vous avez rêvé d'éléphants, de lions ou de girafes depuis votre plus tendre enfance...
Nous optons pour un safari avec nuits sous la tente. L'aventure commence pour petits et grands, accompagnés de notre guide Joseph et de notre fabuleux cuisinier Kyalo. Tous deux nous ont fait apprécier ces lieux magnifiques et nous ont protégé chaque nuit des visites enhardies des babouins ou de la curiosité un peu trop grande d'éléphants ou autres bêtes anodines...
Premières impressions incroyables au lac Nakuru...
Des milliers de flamants roses et de pélicans colorent le bord du lac.
Nous découvrons des mamifères multiples : depuis les zèbres ou les gazelles, en troupeaux impressionnants, jusqu'aux rhinocéros blancs et noirs, solitaires et plus rares.
Chaque soir, nous profitons d'une flambée sous le ciel étoilé. Nous portons des pulls avec plaisir ! L'air est frais et sec, nous retrouvons des sensations agréables et le bonheur de jouer avec le feu... Nos yeux sont déjà plein d'images fabuleuses et d'émotions fortes !
Nous reprenons la route vers le Masaï Mara. Le parcours est chaotique mais le bus heureusement solide ! Les paysages sont superbes...
Par ces temps politiques perturbés au Kenya, nous pensions voir quelques effets des derniers affrontements. Il n'en est (presque) rien. Nous traversons le pays en toute quiétude. Seuls témoignages de ces conflits : deux camps ONU de populations déplacées. Nous discutons avec nos guides, il semble que la situation se stabilise. Leur plus grand regret est la fuite des touristes qui représentent une activité économique capitale... Nous faisons partie des rares touristes présents et les conditions, pour nous, n'en sont que meilleures. Nous sentons combien les kenyans sont atttentifs à nous et espèrent un retour rapide des visiteurs.
Le Masaï Mara, Terre Sauvage et de rêves...
Maëlis a du affronter sa peur... Les éléphants sont des animaux très impressionnats qu'il ne faut pas perturber. Lorsque le climat est serein, ils s'approchent nonchalamement du véhicule puis le contournent tel un rocher. Nous sommes à quelques mètres de ces animaux imposants, posés et majestueux... C'est un spectacle fascinant !
Chaque soir, des masaï gardent notre campement. Le feu permet d'éloigner d'éventuels visiteurs nocturnes. Nous aurons d'ailleurs, une nuit, la visite d'un éléphant ! Les masaï ont su décourager ce curieux, intéressé par les odeurs de cuisine...
Dans les hautes herbes, nous avons la surprise de croiser un serval ! Joseph n'en a aperçu que trois au cours de ses sept ans de safaris. Les enfants sont ravis et prennent conscience de la chance que nous avons.
Près de la frontière tanzanienne, un ranger, armé d'un fusil, nous accompagne au bord de l'eau pour observer les hippopotames. Le risque : se faire croquer tout cru par des crocodiles crados. Qui l'eut cru ?! (Serge est désormais près de moi pour la rédaction du commentaire, je sais, le style s'en ressent...)
Oh, qui n'est mignon...
Oh, les jolies chè-chèvres. Mais qui regardent-elles comme ça : Chouchou et Cacahouette seraient-ils dans le minibus ?
Bon, je repasse le commentaire à Morgane...
Les vertes étendues des plaines du Masai-Mara n'offrent que peu d'espaces ombragés où notre douce quiétude peut s'épanouir dans la poséie de notre amour enchanté.
Bon, c'est vraiment n'importe quoi, ces commentaires.
Reprenons : un arbre solitaire croise notre chemin (sans rien nous demander, d'ailleurs). Nous profitons de son hospitalité pour partager un repas bien mérité.
Petite rando à pied avec Mike, un Masaï du Mississipi, qui nous explique que les termites qui vivent dans les termitières, elles piquent et que ça fait très mal... Mais c'est même pas vrai !
Plus tard, un guépard que nous avons adopté se laisse tendrement caresser par les enfants. Mais il n'est pas passé à la douane, et nous n'aurons toujours rien au pied de notre lit.
Enfin, depuis l'avion, on aperçoit le Mont Blanc (4807m). Même pas vrai non plus : c'est le Kilimandjaro. C'était une ruse pour nos amis les moins doués en géographie.
Cette photo permet aussi de prouver à belle-maman que la vue depuis un avion, c'est vraiment haut et très dangereux...
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